Le Rabbin Michaël Azoulay, chargé des questions sociétales auprès du Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, était l'invité de Steve Nadjar dans le Grand Journal de Radio J ce mardi après-midi. Le Rabbin de la communauté juive de Neuilly-sur-Seine est revenu sur la parution de son livre intitulé Le monde qui vient, Sagesse juive en temps d'incertitude publié aux éditions Salvator. Il s'est attaché à souligner ce qu'on pouvait tirer de la pandémie de coronavirus et des temps difficiles que l'on a vécus. "La vie reprend son cours normal mais ce serait dommage de ne pas réfléchir à ce qui nous est arrivé. C'est peut-être utopique car on oublie très vite et les gens n'ont qu'une envie c'est de reprendre la vie normale mais ce serait dommage de reprendre cette vie sans se dire 'est-ce que je n'ai pas appris quelque chose de ce qui m'est arrivé ?' Je crois qu'on a beaucoup appris. On a beaucoup appris que les technologies nous ont aidées pendant cette période. Comment on aurait fait sans l'école à la maison, avec les outils numériques ? L'envers de la médaille c'est que ça nous a rendu beaucoup plus dépendant de ces écrans. Comme toujours dans la tradition juive, c'est une tradition duale, rien est tout blanc, rien e st tout noir, le 'beth' de Berechit, tout est mélangé, il y a des choses positives et négatives mais je ne crois pas que ce virus n'a eu que des aspects négatifs, je pense qu'il y a aussi des aspects positifs. Et ce sont les leçons que l'on peut en tirer et j'ai essayé d'en donner un certain nombre d'exemples dans ce livre", a déclaré le Rabbin Michaël Azoulay. "La vie a acquis une valeur sacro-sainte comme elle ne l'avait jamais acquise auparavant et j'ai trouvé que c'était un progrès", a ajouté le Rav.
Gabriel Attal
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