Muriel Ouaknine-Melki, présidente de l’Organisation Juive Européenne, était l’invitée d’Eva Soto ce mardi matin à 8h35 dans le Morning sur Radio J.
Le 17 mai dernier, René Hadjaj, un homme juif de 89 ans, se faisait défenestrer à Lyon, dans le quartier de La Duchère. L’avocate s’est récemment entretenu avec les proches du défunt, et décrit chez eux « de la tristesse et de la colère ». Si elle en appelle au secret de l’instruction, elle insiste cependant sur le caractère antisémite de l’acte. « Pendant l’audition de garde à vue, les propos tenus signent le caractère antisémite de l’acte qui a été commis », explique Muriel Ouaknine-Melki. Elle souligne d’ailleurs la similarité des modes opératoires entre cette affaire et les assassinats de Sarah Halimi et de Mireille Knoll.
« A l’OJE nous militons pour que la circonstance aggravante d’antisémitisme soit retenue », déclare l’avocate, « Il faut avoir suffisamment de connaissances des crimes à caractère antisémite pour ne pas passer à côté de certaines preuves ». Pour elle, la prochaine étape est donc l’étude plus approfondie du dossier.
Elle affirme qu’elle « n’est pas seule » dans cette affaire, et espère que les tribunaux qui en sont chargés sauront rendre justice au quadragénaire assassiné.
Charlotte Adda
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.