Saveria Rojek, journaliste à LCI et Franceinfo, était au micro de Steve Nadjar ce jeudi après-midi à 14h35 dans le Grand Journal de Radio J à propos de son livre Résurrection : les coulisses d’une reconquête, paru aux éditions Stock.
L'ouvrage retrace la campagne du président de la République actuel, Emmanuel Macron. Une campagne acharnée, longtemps restée dans le secret mais qui n’a cependant pas fait long feu. Même s’il restait dans le secret en niant publiquement son intention de candidater à nouveau, le chef de l'Etat préparait une campagne depuis des mois. Malgré une préparation ardue, Emmanuel Macron a été bousculé par le déclenchement de la guerre en Ukraine. Il était redevenu chef des armées, obligé de prendre les choses en main. De plus, la France est présidente de l’Union Européenne. Le président et candidat se retrouvait donc en première ligne à tous les niveaux à la fois. « Seulement, on ne peut pas parler à la fois à Poutine d’un côté et Zelensky de l’autre, tout en allant de meeting en meeting pour faire campagne », a exprimé la journaliste Saveria Rojek, expliquant ainsi la courte durée de sa campagne.
Dans son ouvrage, Saveria Rojek fait souvent référence à Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée. Dans cette « drôle de campagne ankylosée par la guerre en Ukraine », une campagne qui s’est également construite dans la plus grande confidentialité, Alexis Kohler a une place capitale. Le dispositif d’Emmanuel Macron ne serait pas le même sans lui, il est d’ailleurs plus puissant que le Premier ministre. Renouvelé pour un second mandat, il est une personne de confiance avec qui le chef de l'Etat se comble, ne travaillant pas de la même façon.
Arielle Wilhelm
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.