Les responsables iraniens ont critiqué "l'ingérence" russe dans les dernières étapes des pourparlers visant à relancer l'accord nucléaire de Téhéran avec les grandes puissances, a rapporté lundi l'agence de presse semi-officielle iranienne Tasnim.
Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie voulait une garantie écrite des États-Unis que le commerce, les investissements et la coopération militaro-technique de la Russie avec l'Iran ne seraient en aucune façon entravés par les sanctions.
Tasnim a cité lundi des responsables iraniens affirmant que les demandes russes visaient à garantir ses intérêts dans d'autres domaines et n'étaient "pas constructives".
En reportant la relance de l'accord et en retardant le retour de l'Iran sur le marché pétrolier, la Russie cherchait à augmenter les prix du brut et à augmenter ses propres revenus énergétiques, a déclaré l'agence de presse, sans citer de source pour cette évaluation.
Le haut responsable iranien de la sécurité, Ali Shamkhani, a déclaré lundi que les négociateurs évaluaient de nouveaux éléments qui avaient affecté les pourparlers à Vienne et cherchaient des "moyens créatifs" pour rétablir l'accord sur le nucléaire. Shamkhani a déclaré sur Twitter que l'Iran adaptait ses initiatives pour accélérer un accord.
Gabriel Attal
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