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Des anticorps pour réduire le risque du cancer du sein testés à l’hôpital Shaare Tsedek de Jérusalem

Israël.

Des anticorps pour réduire le risque du cancer du sein testés à l’hôpital Shaare Tsedek de Jérusalem
(Crédit : DR)

Le gène BRCA1 mutant développe le cancer du sein

L'hôpital Shaare Tsedek de Jérusalem a lancé un projet pilote novateur consistant à administrer des injections d'anticorps pour réduire le risque de cancer du sein. L’espoir que le traitement puisse constituer une alternative à la procédure préventive de mastectomie prophylactique que doivent subir les femmes porteuses de la mutation du gène BRCA1, est réel. Les femmes diagnostiquées comme porteuses d'une mutation du gène BRCA1 recevront une injection préventive deux fois par an susceptible de réduire le risque de contracter la maladie et d'avoir à subir une ablation (80% des femmes porteuses du gène vont développer le cancer). Les chercheurs ont  découvert que ce fameux anticorps inhibe les cellules impliquées dans le développement des tumeurs du sein et joue un rôle curatif dans le traitement de l’ostéoporose.

Injection dans le bras deux fois par an

Le protocole pilote consiste en une injection sous-cutanée dans le bras administrée deux fois par an aux personnes porteuses de la mutation sur le gène BRCA1. L'Institut de génétique médicale de Shaare Tzedek en pointe dans la recherche du cancer héréditaire a été choisi pour diriger l'étude en Israël, également menée en Autriche, en Espagne, en Angleterre, en Allemagne, en France, aux États-Unis et en Australie.

Mutation du gène courante chez les Juifs achkénazes

La mutation sur le gène BRCA1 est particulièrement courante chez les Juifs d'origine ashkénaze, d'où la forte proportion de population à risque en Israël. Si les tests génétiques gratuits mis en place ont pu dépister bon nombre d’israéliennes, de très nombreuses femmes atteintes de cette mutation génétique se refusent à subir une mastectomie préventive, seule solution de prévention actuellement proposée. Elles continuent donc à passer un examen IRM et une mammographie anxiogènes chaque année sachant que le cancer du sein va inéluctablement se développer. Les cancers du sein et de l'ovaire étaient la première cause de décès chez les femmes en 2019. Cette thérapie génique redonne un peu d’espoir aux victimes de ce terrible fléau. Michel Zerbib

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