Tsahal a empêché l'axe iranien de faire entrer en contrebande des armes en Judée-Samarie via la frontière israélo-jordanienne ce qui aurait fait tomber la région dans le chaos avec des menaces terroristes particulièrement élevées a affirmé mardi le lieutenant-colonel Aviv Amir, commandant des défenses de la vallée du Jourdain, lors de sa cérémonie de départ, selon le Jérusalem Post.
L'un des défis sécuritaires auxquels fait face actuellement l'Etat hébreu est sa frontière poreuse avec la Jordanie, un élément que Téhéran a tenté d’exploiter ces dernières années pour mener des attaques terroristes bien plus meurtrières diligentées par les Palestiniens en Judée-Samarie contre les Israéliens.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, en a bien pris conscience puisqu'il a décidé de l'investissement dans une clôture frontalière beaucoup plus sûre, un coût évalué à 5,2 milliards de shékels (1,23 milliards d'euros).
"Il y a deux ans, nous avons entrepris un voyage pour défendre notre patrie. Déjà à cette époque, ce front s'intensifiait après quelques attentats terroristes dans la région. Le territoire était le même, mais les défis opérationnels se sont considérablement accrus", a indiqué Amir, dans des extraits de son discours obtenus par le Washington Post, mais qui ne figuraient pas dans le résumé présenté aux médias.
Avant d'ajouter : "La contrebande s’est institutionnalisée avec le soutien de l’axe du mal [l’axe des mandataires de l’Iran], et de nombreuses attaques terroristes ont commencé à se produire depuis le côté occidental de ce front."
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.