Il se dit prêt à désobéïr avec 100 000 autres soldats si le gouvernement israélien ne va pas jusqu'au bout. Il menace aussi le chef d'Etat Major Hertzi Halevi et le ministre de la défense Yoav Galllant de rébellion. Selon l'évaluation de Tsahal, la vidéo a été tournée dans un bâtiment à Gaza, sur lequel ont été taguées des graffitis du mouvement « Kach » ainsi que l'inscription « Kahana ». Le Kach mouvement violent et raciste juif a été classé parmi les groupes terroristes en Israël. Le militaire affirme qu'il ne donnera pas les clés de la bande de Gaza à l'Autorité palestinienne, au Hamas, au Fatah ou à toute autre entité arabe.
Les coordonnées du suspect ont été transmises à la police militaire chargée de l'enquête, et de déterminer s'il s'agit bien de la personne enregistrée dans la vidéo. Elle convoquera également le soldat pour un interrogatoire.
Ce soldat a appelé le ministre de la Défense Yoav Galant à démissionner. "Vous ne pouvez pas être ministre de la Défense (...) Vous ne pouvez pas gagner la guerre. Vous ne pouvez pas nous commander. Et là, je vous l'informe : si nous ne remportons pas la victoire, cent mille réservistes resteront sur le carreau. Nous ne bougerons pas de la clôture. Nous appellerons les résidents de l’État d’Israël à venir à Gaza sous la sécurité de notre armée. Nous écouterons un leader. Ce n'est pas le ministre de la Défense, ce n'est pas le chef d'état-major, c'est seulement pour le Premier ministre." Il affirme : "nous ne pouvons pas rentrer chez nous, nous vous montrerons ce qu'est une décision, ce qu'est une victoire, nous vous montrerons comment les Juifs courageux gagnent."
Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux par le fils de Binyamin Netanyahu, Yaïr. Ce qui a obligé le bureau du Premier ministre à réagir. Dans un communiqué publié par son bureau, il condamne l'indubordination.
Le porte-parole de Tsahal a aussi réagit près la diffusion de la vidéo : "Le comportement documenté dans la vidéo constitue une violation grave des ordres et des valeurs de Tsahal et constitue une suspicion d'infractions pénales. Concernant cet incident, le procureur militaire en chef a ordonné l'ouverture d'une enquête par la police militaire chargée de l'enquête. Parallèlement à l'enquête, compte tenu de la gravité de l'incident, le chef d'état-major a ordonné un dialogue de commandement immédiat à tous les niveaux."
ES
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