La journaliste et écrivaine Bari Weiss a annoncé sa démission, mardi 14 juillet, dans une lettre cinglante publiée sur son site internet et adressée à la rédaction du célèbre quotidien américain, le New York Times. Elle aurait été publiquement humiliée par ses collègues et fait l’objet d’injures à caractère antisémite. Plusieurs collègues de ses proches collègues ont également été harcelés.
Auteure d’un récent livre sur l’antisémitisme, la journaliste a dénoncé que le grand quotidien américain était devenu un endroit où "la curiosité intellectuelle — et encore moins la prise de risque — est maintenant une responsabilité". Bari Weiss fait état d’humiliations publiques sur le réseau de communication Slack par les rédacteurs en chef du quotidien new-yorkais. Elle aurait subi des pressions antisémites: "ils m'ont traitée de nazie et de raciste. J'ai appris à ignorer leurs remarques sur la manière dont je couvrais l'actualité en lien avec les personnes de confession juive", a-t-elle écrit.
Weiss a été une grande critique des mouvements progressistes qui ont exclu les Juifs se revendiquant comme sionistes. Elle s’est insurgée contre un rassemblement LGBT de Chicago refusait les Juifs qui portaient des banderoles avec une étoile de David parce que l’événement était "antisionististe" et "pro-palestinien".
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