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Mort de Nahel : 667 interpellés suite à une nouvelle nuit de violences et d'émeutes en France

France.

Mort de Nahel : 667 interpellés suite à une nouvelle nuit de violences et d'émeutes en France
(Crédit : capture d'écran vidéo)
Nouvelle nuit de violences partout en France. 667 personnes ont été interpellés au total dans le pays et 249 policiers blessés. A Nanterre, épicentre des émeutes, Le RAID a été mobilisé à la cité Pablo Picasso. Toujours dans les Hauts de seine, des affrontements ont été recensés à Colombes, Gennevilliers et Asnières. A Paris, scènes de pillage rue de Rivoli, tensions à Chatelet avec des magasins pillés et un centre des impôts a été attaqué dans le 20ème arrondissement. En Seine saint Denis, presque toutes les villes du département ont été concernées par les émeutes et les pillages. La mairie de Clichy sous bois a été incendiée. 13 bus du dépôt de la RATP d'Aubervilliers ont été incendiés. A Drancy, un centre commercial a été en partie pillé et incendié. Dans l’Essonne, deux commissariats ont été ciblés aux Ulis et à Evry. Dans le Val-de-Marne, le commissariat d'Alfortville a été attaqué et quatre suspects ont été interpellés. Dans le val d’oise, un salon de coiffure a été incendié. Les tramways et bus n’ont pas circulé après 21h en région parisienne, En province, affrontements à Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes, Toulouse, Bordeaux, Clermont Ferrand, Pau et Avignon. Des collèges ont été incendiés à Strasbourg. Le Raid, le GIGN et la BRI ont été déployés dans de nombreuses villes jeudi soir. Beaucoup de municipalités ont mis en place un couvre feu.  Ces émeutes font suite à la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier mardi matin après un refus d’obtempérer. L’agent des forces de l’ordre a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire. Il demande «pardon» à la famille selon son avocat. En marge de la marche blanche à Nahel hier après-midi, qui a réuni environ 6000 personnes, le monument aux martyrs de la Déportation et de la Résistance à Nanterre a été détérioré avec des inscriptions «ni oubli ni pardon» et «racaille policière» tagguées sur le mémorial.  Christophe Dard

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