Ecowave et la compagnie d'électricité israélienne

Israël.

Publié le 04/05/2023 à 09h26 - Par Gabriel Attal

Ecowave et la compagnie d'électricité israélienne — (Crédit : Ecowave Power)

EcoWave Power est l’une des startups israéliennes que nous suivons depuis plusieurs années. La dernière fois que nous en avons parlé c’était fin août 2021. Ils venaient de signer un accord avec la marine israélienne. C’est un mois d’avril couronné de succès pour celle que l’on nomme « la princesse des vagues », Inna Braverman. Jugez-en plutôt :

le 3 avril, la compagnie a signé le premier contrat d’énergie houlomotrice de l’histoire d’Israël avec la Compagnie nationale d’électricité
le 6 avril, Inna Braverman reçoit de l’Association des Entrepreneurs et de l’Association de la High Tech d’Israël, le prestigieux Prix des femmes qui ont réalisé une percée dans le domaine de la High Tech.
le 18 avril, Eco-wave Power a ouvert sa première succursale à New York City.

Le projet d’énergie houlomotrice, également connu sous le nom de EWP-EDF One Project, est mené en partenariat et cofinancé par EDF (Électricité de France) Renewables en Israël et le ministère de l’Énergie israélien. Le ministère a déjà reconnu la technologie d’Eco Wave comme une « technologie pionnière » Et vous connaissez ma passion pour Solar Impulse Efficient solutions, la fondation de Bernard Piccard, Eco-wave Power a reçu ce label en 2018. On amarre les flotteurs sur les quais face aux vagues Les flotteurs tirent l'énergie des vagues entrantes en convertissant le mouvement de montée et de descente des vagues en un processus de génération d'énergie propre. Plus précisément, le mouvement des flotteurs comprime et décomprime des pistons hydrauliques qui transmettent du fluide hydraulique biodégradable dans des accumulateurs terrestres. Dans les accumulateurs, une pression se construit. Cette pression fait tourner un moteur hydraulique, qui fait tourner le générateur, puis l'électricité est transférée dans le réseau, via un onduleur. Le fluide, après décompression, retourne dans le réservoir de fluide hydraulique, où il est ensuite réutilisé par les pistons, créant ainsi un système circulaire fermé. Le système commence à produire de l'électricité à partir d'une hauteur de vague de 0,5 mètre. L'ensemble du fonctionnement du système est contrôlé et surveillé par un système d'automatisation intelligent. De plus, lorsque les vagues sont trop hautes pour que le système puisse les gérer, les flotteurs montent automatiquement au-dessus du niveau de l'eau et restent en position haute jusqu'à ce que la tempête passe. Une fois l'orage passé, les flotteurs reviennent en mode de fonctionnement. C'est 100% sans pollution. C’est ce qui fait l’originalité de ce projet ! Jean-François Strouf

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