Yom Haatsmaout : les célébrations du 75e anniversaire de l'indépendance d'Israël ont débuté mardi soir

Les célébrations du 75e anniversaire de l'Indépendance du pays ont débuté mardi soir. Le rabbin Leo Dee, a perdu sa femme et ses deux filles de 15 et 20 ans assassinées par des terroristes arabes palestiniens, dans un attentat en Judée-Samarie au début du mois, a récité la prière juive traditionnelle de deuil et qui marque le passage de Yom Hazikaron à Yom Haatsmaout. Hier soir, comme le veut la tradition, les festivités se sont déroulées au Mont Herzl à Jérusalem avec notamment la cérémonie annuelle d'allumage des 12 flambeaux, symbolisant les 12 tribus d'Israël, et présidée par le président de la Knesset, Amir Ohana. Parmi les 12 participants conviées à allumer ces flambeaux, Tsalah Eliyahou, 91 ans, qui a combattu dans les guerres pour défendre Israël, le philanthrope israélo-canadien Sylvan Adams en tant que représentant des Juifs de diaspora, et une victime de harcèlement scolaire. La soirée de fête s’est terminée par un feu d’artifice. Pour ce jour de l’indépendance, le Premier ministre Benjamin Netanyahou s'est adressé aux Israéliens dans un message pré-enregistré. En marge des festivités, des manifestations contre la réforme du système judiciaire se sont déroulées hier soir. Des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Tel Aviv. Aujourd’hui, parmi les temps forts de ce Yom Haatsmaout, le traditionnel défilé aérien dans le ciel israélien. Les festivités prendront fin ce soir, la fin d’une période de commémorations et de fêtes.  A noter que l’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, a quitté mardi le Conseil de sécurité de l'ONU pour protester contre la tenue en plein Yom Hazikaron d'une session à la demande des Palestiniens sur la“ situation au Moyen-Orient et de la question palestinienne”. Avant de quitter l'hémicycle avec le reste de la délégation israélienne, Gilad Erdan a lu les noms des Israéliens tués au combat ou lors d'attaques terroristes au cours de l'année écoulée, et a déposé une bougie commémorative.  Christophe Dard