Jean-Christophe Lagarde mis en garde à vue dans l’affaire Corbière/Garrido

France.

Jean-Christophe Lagarde mis en garde à vue dans l’affaire Corbière/Garrido
(Crédit : DR)
C’est un rebondissement judiciaire spectaculaire dans l’affaire concernant les fausses accusations visant Alexis Corbière et Raquel Garrido. Jean-Christophe Lagarde a été placé en garde à vue ce mercredi matin après avoir été interpellé à son domicile. Cette garde à vue intervient dans le cadre de l’enquête ouverte le 29 juin et confiée à la BRDP, selon le parquet de Paris. L’ex-député UDI, est visé par une plainte pour « abus de confiance » déposée fin juin par le journaliste du Point Aziz Zemouri, auteur de l’article sur ces accusations.

Une plainte aussi contre un policier aussi qui a distillé de fausses informations.

La plainte a été déposée nommément contre le président de l’UDI et un ancien policier, membre du syndicat Vigi police, Anouar Bouhadjela, dit Noam Anouar. Ce dernier a également été placé en garde à vue. Il est accusé par le journaliste Aziz Amouri d’avoir distillé de fausses informations. Tout comme un troisième homme, collaborateur de Jean-Christophe Lagarde.

Explication : accusation d’exploitation d’une femme de ménage par le couple de Garrido/Corbière

Dans sa plainte, le journaliste du Point met en cause le député sortant qui a utilisé son tweet. Aziz Amouri soutient que Noam Anouar, « qui serait détaché auprès de la mairie de Drancy », dont la maire est l’épouse de M. Lagarde, l’a contacté fin mai pour le mettre en contact avec une femme prétendant être la femme de ménage, non déclarée et sans papiers, du couple de députés LFI.

Un tweet incriminé

Le journaliste affirme que son informateur l’a appelé « aux alentours du second tour des législatives » pour lui demander « si l’article était prêt à paraître avant le second tour ». Il lui a répondu que l’article était « bloqué au niveau de la direction du journal ». Aziz Zemouri a affirmé  depuis n’avoir encore rien écrit à ce moment-là. Dans sa plainte, M. Zemouri met en cause M. Lagarde en faisant valoir qu’au déclenchement de la polémique, ce dernier avait tweeté « des propos » que le journaliste avait « uniquement tenus auprès » du policier sur le présumé blocage de l’article.

Réaction de Raquel Garrido

L’article en question publié sur le site du Point accusait le couple de députés LFI d’avoir exploité à son domicile de Bagnolet une femme de ménage sans papiers, ce qu’ils avaient aussitôt démenti fermement : « Tout est faux », avaient-ils protesté. Le Point avait reconnu « des erreurs et des manquements à la prudence », dans un message sur Twitter et sur le site de l’hebdomadaire et retiré du journal. La députée LFI Raquel Garrido, interrogée ce mercredi matin sur BFM TV, souhaite que « l’enquête aille jusqu’au bout. J’espère que tout cela n’aboutira pas à un résultat où rien ne sera prouvé… Autant la controverse politique peut être vive et je l’accepte, autant dans ce cas c’était de la manipulation grave qui visait uniquement à m’empêcher d’être élue ». Michel Zerbib

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