Un lutteur iranien loue Hitler comme son inspiration

L'agence de presse Iran International a rapporté cette semaine que le lutteur gréco-romain Mohammad Ali Geraei, qui a terminé cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, a cité Hitler ainsi que la légende de la boxe Muhammad Ali comme ses inspirations lors d'une conversation avec une publication iranienne samedi. La page Twitter officielle d'Israël en langue persane a condamné les commentaires de Geraei, déclarant : "Le problème, c'est le gouvernement antisémite des ayatollahs qui présente le plus grand criminel de l'histoire comme un héros. Comme Hitler, les ayatollahs sacrifient le peuple iranien pour leurs objectifs." Le compte Twitter israélien en anglais a ajouté : "Nos modèles : les parents, les enseignants, les médecins. Le modèle du champion de lutte iranien Mohammad Ali Geraei : Hitler. … Lorsque le régime iranien normalise l'antisémitisme et la violence contre les Juifs, voici le résultat." Sardar Pashaei, un activiste iranien qui était champion de lutte gréco-romaine et ancien entraîneur-chef de l'équipe iranienne de lutte gréco-romaine, a déclaré au Jerusalem Post qu'il était "très triste" de voir comment les athlètes iraniens "sont devenus des marionnettes du gouvernement et doivent apprendre la leçon de la haine au lieu de l'amitié." "Les mots de Geraei sont comme frotter du sel sur les blessures de millions de personnes dont les familles ont été victimes de haine", a déclaré Pachaei, qui est maintenant citoyen américain. Le Comité international olympique devrait mettre fin à l'apaisement avec l'Iran et interdire la présence d'officiels et d'athlètes qui font partie de l'appareil de répression et de haine du gouvernement iranien. "Nous allons bientôt envoyer une lettre à la Fédération mondiale de lutte et demander la suspension d'Ali Geraei pour ses propos antisémites", a-t-il affirmé. Geraei a été médaillé de bronze en lutte gréco-romaine aux Championnats du monde 2017, 2019 et 2021 et a remporté une médaille d'or aux Jeux asiatiques de 2018. Gabriel Attal