Elisabeth Borne étrille La France insoumise sur ses « ambiguïtés » de LFI sur « la laïcité » et « l’antisémitisme »

Nouvelle sortie de la Première ministre contre les formations politiques qui flirtent avec l’extrémisme. Elisabeth Borne  a dénoncé mardi ce qu’elle appelle les « ambiguïtés » de la France insoumise « sur la laïcité et sur l’antisémitisme ». Elle l’a un peu comparé au Rassemblement national, deux partis qu’elle ne considère pas faire partie de « l’arc républicain ». « LFI, sur un certain nombre de sujets (…), il y a des choses qu’on ne partage pas, par exemple des ambiguïtés sur la laïcité, des ambiguïtés sur l’antisémitisme », a déclaré  la Première ministre dans l’émission Quotidien sur TMC. La première ministre a fait référence à l’ancien leader travailliste Jérémy Corbyn, reçu par des élus LFI à Paris, qui selon elle « tient des propos antisémites ». https://twitter.com/Qofficiel/status/1564684343074865153?s=20&t=D9sFKRlVomrSwa1phYUvXg

La LFI dans le collimateur des organisations qui luttent contre l’antisémitisme

Avant les élections législatives, deux candidates LFI aux législatives à Paris, Danièle Obono et Danielle Simonnet, avaient été critiquées par la Licra en juin pour s’être affichées avec Jeremy Corbyn, ex-patron du Parti travailliste britannique exclu de son groupe parlementaire pour laxisme face à l’antisémitisme. Elisabeth Borne ne supporte l’agitation des députés d’extrême gauche. Les députés LFI « n’ont pas du tout été dans la co-construction, dans le débat, ils n’ont jamais cherché un accord » lors de la session parlementaire de cet été, a-t-elle aussi pointé dans cette émission. Sur le plateau la moitié de l’équipe de Quotidien n’a pas vraiment apprécié les sorties de la Première ministre. Le journaliste Clément Viktorowitch lui a demandé comment elle pouvait distribuer des bons points de « Républicanisme ». Ambiance. Elisabeth Borne, dont le père était Juif et a été déporté, a toutefois précisé sa pensée : elle ne trace pas « un signe égal entre LFI et RN ». Elle s’est dite « attristée » par l’élection de 89 députés du RN aux dernières législatives. « Les Français ont fait le choix d’élire 89 députés du RN. C’est un choix démocratique. Je ne peux pas vous dire que ça me réjouisse, je peux même vous dire que ça m’attriste », a-t-elle dit.

Comment combattre les extrêmes ?

La Première ministre s’est dite à cet égard « très mobilisée pour démontrer qu’on peut répondre aux problèmes des Français » sans qu’ils aient « à se tourner vers les extrêmes ». Par une politique économique et sociale résolument efficace du nouveau gouvernement. Michel Zerbib