En ce moment Écouter la radio

Frédéric Zeitoun, sur Radio J : "Comment voulez-vous que les regards se banalisent lorsque la ville n’est pas accessible ?"

France.

Frédéric Zeitoun, sur Radio J : "Comment voulez-vous que les regards se banalisent lorsque la ville n’est pas accessible ?"
(Crédit : DR)

A l’occasion du mois parisien du handicap Frédéric Zeitoun, auteur, chanteur, compositeur et animateur de l'émission "Les chansons de ma vie" sur Radio J (tous les dimanches soirs à 21h) était au micro d’Ilana Ferhadian ce mardi matin à 8h35 sur Radio J. Il a parlé de son amour pour la musique ainsi que de la réalité de son quotidien. 

Le chanteur a dit être tombé dans la musique quand il était tout petit : « J’ai été biberonné à Enrico Macias, quand j’écoutais des chansons ça me calmait, ça me rendait heureux. » Il mentionne son handicap dans son spectacle intitulé Petit juif à roulette. Il y décrit les regards des autres alors que « la notion de handicap est universelle, on est tous l’handicapé de quelqu’un, ce mot là donne l’idée que quelqu’un en situation de handicap est en marge ». 

L’artiste s’est offusqué de l’inaction des politiques par rapport aux questions de handicap : « Comment voulez-vous que les regards se banalisent lorsque la ville n’est pas accessible; on est à Paris, dans la capitale, et à part la ligne 14 rien n’est accessible : il faut manger, dormir, faire l’amour sur la ligne 14. » Frédéric Zeitoun a dit tenter de lutter à sa manière avec les choses qu’il sait faire. L'auteur sort d’ailleurs un livre le 13 octobre prochain qui « parle de la vie, avec quelques coups de gueule et énormément de sourires ».

https://youtu.be/JqSTa3nJFaI

AG

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

Inscrivez vous à la newsletter
La météo locale
Chabbat Kédochim - 10/11 Mai
Frédéric Zeitoun, sur Radio J : "Comment voulez-vous que les regards se banalisent lorsque la ville n’est pas accessible ?"