Emmanuel Kessler, directeur général de Public Sénat et journaliste, était l’invité de Christophe Barbier ce lundi matin dans le Barbier du matin à 7h45 sur Radio J. Il a présenté son nouvel ouvrage biographique sur le célèbre philosophe Henri Bergson.
A l’occasion de la sortie de Bergson, notre contemporain aux éditions de l'Observatoire, essai biographique sur le grand penseur du 20e siècle, le journaliste rappelle que l’idéal démocratique était au cœur de la philosophie bergsonienne. « Il voit la démocratie comme le régime le plus abouti de respect de la personne et des droits humains », a-t-il déclaré.
« Bergson a irrigué beaucoup de pensées », a analysé le journaliste, notamment celles des politiciens d’aujourd’hui, dont Emmanuel Macron. Selon Emmanuel Kessler, il aurait probablement été pro-européen, en vertu de son rôle essentiel à la Société des Nations : le philosophe défendait « une vision supranationale mais avec la conscience qu’on ne va pas effacer les nations », a affirmé l’éditorialiste.
Le philosophe juif, décrit Emmanuel Kessler, était parfaitement intégré à la culture française, « ce qui explique son patriotisme absolu », a expliqué le journaliste. Bergson aurait voulu se convertir au catholicisme, mais il aurait affirmé vouloir rester auprès des « persécutés » ; le journaliste qualifie dette décision de « choix d’identité, qu’il exprime par fidélité à ses parents ».
Il trace un parallèle entre la pensée de Bergson et la Bible, « Bergson est un philosophe de la vie », a-t-il clamé. Le journaliste perçoit une teinte de judaïsme dans ses paroles, « Bergson se situe tout à fait dans cette prophétie biblique », a précisé Emmanuel Kessler.
Charlotte Adda
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