Le député d'extrême droite Itamar Ben Gvir s'est rendu sur le mont du Temple tôt ce jeudi matin après avoir reçu l'autorisation de la police de visiter le lieu saint de Jérusalem. La nouvelle au début de cette semaine de la visite prévue du député provocateur avait suscité des inquiétudes quant au fait qu'elle pourrait aggraver considérablement les tensions déjà exacerbées et déclencher de nouvelles violences. Ben Gvir est entré dans l'enceinte escorté par la police et s'est promené pendant environ un quart d'heure.
"Le message de ma visite est simple : je n'abandonne pas et je ne me couche pas", a-t-il déclaré lors de son bain de foule. "L'État d'Israël ne doit pas céder à ces terroristes qui veulent tous nous assassiner."
Il a affirmé qu'il avait reçu des menaces de mort du Hamas et de son porte-parole avant la visite, "et je conseille [au porte-parole] de se taire. Je ne sais pas pourquoi le gouvernement israélien ne l'élimine pas dans une frappe ciblée. C'est un terroriste".
Il a qualifié les autorités musulmanes du Waqf qui administrent les sites religieux sur le mont de «terroristes» et a lancé que "quiconque contrôle le mont du Temple contrôle la Terre d'Israël. L'ennemi le comprend aussi". L'approbation de la police pour la visite du site sacré du point d'éclair est intervenue après une évaluation de la situation jeudi matin.
Gabriel Attal
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