Ce n’est désormais plus une menace, mais une réalité. La progression russe vers Kiev, L’armée russe espère un assaut de la capitale d'ici deux ou trois jours, ce qui a été confirmé par le renseignement américain, qui observe désormais des colonnes de chars à une quinzaine de kilomètres de la ville. Mercredi dans la journée, par ailleurs, un hôpital pour enfants a été bombardé par les forces russes à Marioupol, près d’un port stratégique dans le sud-est du pays. 17 adultes ont été blessés parmi le personnel hospitalier. Condamnation unanime de la communauté internationale. Volodymyr Zelensky a qualifié cette attaque de « crime de guerre » tandis que la maison blanche a dénoncé un acte « atroce » et « barbare ». Pendant ce temps, la centrale de Tchernobyl a été coupée du réseau électrique.
Moscou constate "des progrès" dans les négociations avec Kiev, alors que 300 000 civils sont toujours coincés par les combats à Marioupol - privés d'eau, de nourriture et d'électricité et où l'aide humanitaire n'a pas pu arriver. Au total, 1 207 personnes ont été tuées parmi les civils, selon la mairie de Marioupol. Face a la situation, la Russie et l'Ukraine se seraient entendues mercredi sur des cessez-le-feu autour d'une série de couloirs humanitaires. Les dirigeants des 27 pays membres de l’Union européenne se retrouveront ce jeudi et vendredi au château de Versailles à partir de 16h30, pour tenter d’aider l’Ukraine. Une adhésion à l’Union européenne est toutefois pour l’instant exclue, a précisé la France.
Ilana Ferhadian
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