Après avoir démenti à plusieurs reprises qu'ils avaient abusé du logiciel d'espionnage Pegasus du groupe NSO pour infiltrer les téléphones de civils sans justification, la police israélienne affirme maintenant avoir des "découvertes supplémentaires" sur la question qui "changent les choses, à certains égards". La police affirme que les découvertes ont été faites dans le cadre de l'enquête interne en réponse aux publications des médias. En réponse, le procureur général sortant Avichai Mandelblit a ordonné à la police de prendre des mesures immédiates pour empêcher tout nouvel écart par rapport aux autorités policières, alors que l'enquête se poursuit.
La police a déclaré dans un communiqué : "Le chef du Département des enquêtes et des renseignements, au su du chef de la police, demandera à tous les membres de la police israélienne de coopérer pleinement avec l'équipe d'enquête, comme prévu et requis ; répondre à ses questions, remettre tout document ou information réclamé, permettre l'accès aux systèmes d'information et fournir des connaissances techniques sur les mesures à la disposition de la police."
Mandelblit avait ordonné l'ouverture d'une enquête le mois dernier sur les allégations selon lesquelles la police aurait depuis des années fait un usage généralisé du logiciel espion Pegasus de NSO contre des civils israéliens, y compris des personnes non soupçonnées d'aucun crime, exploitant une faille juridique et gardant la surveillance dans le plus strict secret, sans contrôle par un tribunal ou un juge.
Le commissaire de police Kobi Shabtai a farouchement défendu la conduite de la force, a nié tout espionnage généralisé et s'est engagé à répondre sévèrement à tout "incident isolé" d'actes répréhensibles - si ceux-ci sont découverts.
Gabriel Attal
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