Un rapport d'Amnesty International qualifiant Israël d'État d'apartheid cherche à criminaliser l'existence de l'État juif en tant que patrie nationale du peuple juif, a déclaré le groupe NGO Monitor. Il a obtenu une copie du rapport de 211 pages qui devait sortir mardi et intitulé « L'apartheid d'Israël contre les Palestiniens : système cruel de domination et crime contre l'humanité » et a tweeté une page du document, ainsi que des commentaires. « Le but » du rapport est « de qualifier le droit des Juifs à l'égalité souveraine dans leur patrie historique de violation de l'ordre juridique [international]. "L'objectif politique primordial est d'effacer et de subsumer l'État-nation du peuple juif en un seul État de Palestine", a affirmé l'ONG Monitor. Le B'nai B'rith International a ajouté que « Amnesty promeut clairement la fin de l'État juif ».
Le ministère israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a fermement condamné le rapport d'Amnesty International accusant l'État hébreu d'apartheid. « L'État d'Israël rejette catégoriquement toutes les fausses allégations qui apparaissent dans le rapport qu'Amnesty devrait publier demain. Le rapport consolide et recycle les mensonges, les incohérences et
les affirmations infondées provenant d'organisations de haine anti-israéliennes bien connues, le tout avec dans le but de revendre des marchandises endommagées dans de nouveaux emballages. Répéter sans cesse les mêmes mensonges d'organisations haineuses
ne fait pas de ces mensonges une réalité, mais rend plutôt Amnesty illégitime. En publiant ce faux rapport, Amnesty UK utilise deux poids deux mesures et la diabolisation afin de délégitimer Israël. Ce sont les composants exacts à partir desquels l'antisémitisme moderne est fait », a lancé le ministère. "Le rapport nie le droit de l'État d'Israël à exister en tant qu'État-nation du peuple juif. Son langage extrémiste et sa distorsion du contexte historique ont été conçus pour diaboliser Israël et jeter de l'huile sur le feu de l'antisémitisme."
Gabriel Attal
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