Deux jours après l'échec d'un attentat contre des Israéliens et des Juifs en Grèce, le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a rencontré jeudi le président chypriote, Nikos Christodoulides. La réunion a porté sur le terrorisme iranien à la lumière de l'échec de l'attaque terroriste en Grèce cette semaine et de l'échec d'un attentat à Chypre il y a environ un an. Cohen a demandé au président chypriote d'agir pour inclure le Corps des gardiens de la révolution iraniens sur la liste des organisations terroristes dans son pays et dans l'Union européenne. Le ministre des Affaires étrangères a également passé en revue les relations avec les pays signataires des accords d'Abraham et la possibilité de leur élargissement à d'autres pays arabes et musulmans. Les deux hommes ont également discuté du renforcement des relations entre les pays à la lumière des changements en cours dans les domaines de la sécurité régionale et de l'énergie.
"Le terrorisme iranien ne menace pas seulement Israël. Il y a deux jours, une attaque iranienne a été déjouée sur le sol grec et il y a un an, une attaque iranienne a été déjouée à Chypre. Notre tâche à tous est d'arrêter le terrorisme iranien et le moyen d'y parvenir est en inscrivant les Gardiens de la révolution sur la liste des organisations terroristes", a déclaré le ministre Cohen à l'issue de la réunion. Il a ajouté que "le renforcement de l'alliance régionale avec Chypre et la Grèce est dans l'intérêt des trois partenariats et de la stabilité régionale. Le développement des liens économiques, touristiques et énergétiques entre Israël et Chypre peut renforcer les excellentes relations qui existent entre les pays et entre les peuples déjà aujourd'hui."L'appel de Cohen pour que le CGRI soit inscrit sur la liste noire intervient plusieurs mois après que des rapports aient indiqué que l'UE explorait des options juridiques pour désigner le groupe comme une organisation terroriste. En janvier, le Parlement européen a demandé à l'UE d'inscrire le CGRI sur la liste des organisations terroristes, accusant la force de la répression des manifestants et de la fourniture de drones à la Russie. Au total, 598 membres du parlement ont voté pour, tandis que neuf ont voté contre et 31 se sont abstenus. Le vote est non contraignant.
Gabriel Attal
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