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"Israël n'appuie pas assez fort", la chronique de Raphaël Jerusalmy

Israël.

"Israël n'appuie pas assez fort", la chronique de Raphaël Jerusalmy
(Crédit: DR)

Mardi 11 mai sur Radio J, le Morning d’Ilana Ferhadian était consacré à une édition spéciale sur les évènements en Israël et les violences de ces dernières heures. À 7h20, c’est dans sa chronique que Raphaël Jerusalmy, ancien officier du renseignement militaire israélien, est revenu sur la situation sécuritaire complexe en Israël et sur les enjeux en cours. 

"De nouveau, les habitants du sud d’Israël sont les premiers visés par les terroristes du Hamas", a t-il affirmé. L’ambiance est lourde à porter et, malgré la présence de Tsahal, la population sent "un abandon politique". "La frustration" est palpable, notamment à Ashkelon, ville qui a été bombardée toute la nuit comprenant "les enfants et les parents" réfugiés dans des abris. Mais plus que de la frustration, c’est "un sentiment d’impuissance" que Raphaël Jerusalmy dénonçait ce mardi matin.

Benyamin Netanyahou parle maintenant de "ligne rouge franchie", des mots qui pourraient insinuer et déclencher un potentiel début de guerre. Ainsi l’ancien officier pense que le gouvernement "doit laisser Tsahal faire son travail sur le long terme, sans stopper l’affrontement au bout de trois ou quatre jours".

Raphaël Jerusalmy pense également qu’il faut aller au bout des choses, qu’il faut "finir le travail, sans ça, le Hamas se réarme et se réorganise". Si l’ancien militaire pense qu’il faut "bombarder et faire un nettoyage en profondeur", il parle également de la "perte de l’effet de surprise". Un problème, selon lui, car la plupart "des militants importants et des dirigeants du Hamas qu’on voudrait éliminer, sont terrés derrière des hôpitaux, derrière des écoles, et donc, beaucoup plus difficile à atteindre"


Aujourd’hui, l’attente d’un gouvernement en Israël, "se retrouve également dans l’Autorité Palestinienne". En effet, "il n’y a pas eu d’élections depuis plus de quinze ans" et "un chaos total au sein du Hamas, qui est lui-même divisé" peut être observé. Raphaël Jerusalmy confie aussi qu’il y a un nouvel acteur, "la Turquie d’Erdogan", un pays "extrêmement dangereux qui cherche, à rentrer en conflit avec Israël".

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