Espagne : Une politicienne qui défend le massacre du Hamas nommée ministre

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Espagne : Une politicienne qui défend le massacre du Hamas nommée ministre
La ministre de la Jeunesse et de l'Enfance, Sira Rego - X

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a nommé au poste de ministre du cabinet une législatrice d’extrême gauche qui, le 7 octobre, a justifié le meurtre de près de 1 200 Israéliens par le Hamas et a qualifié de « génocide » l’attaque d’Israël contre le Hamas. Fighting Online Antisemitism, une organisation à but non lucratif basée en Israël, a appelé Sánchez à démettre Sira Rego de son poste de ministre de la Jeunesse et de l’Enfance « en raison de son soutien au terrorisme ». Rego publie chaque jour des dizaines de publications sur X, où elle condamne les actions d’Israël et met en avant les souffrances des Palestiniens.

Le 7 octobre, elle a publié : « La #Palestine a le droit de résister après avoir enduré des décennies d’occupation, d’apartheid et d’exil. Face à ceux qui défendent aujourd’hui un retour à la punition collective en bombardant la bande de Gaza, il est urgent de défendre le droit international. La seule solution est la fin de l’occupation ».

La publication est horodatée à 14h23, or, à cette heure-là, avaient déjà émergé les récits détaillés des massacres et tortures à grande échelle auxquels se livraient les terroristes du Hamas depuis environ huit heures dans les villes et villages israéliens avoisinant la bande de Gaza. La déclaration est en outre antérieure à toute action de représailles majeure d’Israël contre le Hamas.

Par la suite, Rego a qualifié de « génocide » les attaques d’Israël contre le Hamas, le premier ayant juré de renverser le régime en place dans la bande de Gaza. Selon les chiffres des autorités contrôlées par le Hamas, qui ne font pas de distinction entre civils et terroristes et ne peuvent être vérifiés de manière indépendante, près de 13 000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza.

Le nouveau gouvernement espagnol devrait compter 22 ministres. Il est le fruit de plus de quatre mois de négociations pour former une coalition, qui a abouti à une alliance entre le parti socialiste de Sánchez, le parti d’extrême gauche Sumar et deux factions catalanes séparatistes, dont l’inclusion dans le gouvernement suscite de profondes divisions parmi les citoyens espagnols.

Gabriel Attal

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