Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à un cessez-le-feu immédiat dans le conflit Israël-Hamas, affirmant que la bande de Gaza bombardée était en train de devenir un « cimetière pour enfants ». « La catastrophe en cours rend chaque heure qui passe plus urgente la nécessité d’un cessez-le-feu humanitaire », a-t-il déclaré aux journalistes au siège de l’ONU.
L'ambassadeur d'Israël à l'ONU a accusé Guterres de démissionner pour n'avoir pas appelé le Hamas à se rendre, et le ministre des Affaires étrangères de Jérusalem a fustigé le chef de l'ONU pour ne pas avoir dénoncé le groupe terroriste comme la racine du problème dans l'enclave côtière palestinienne.
« Les parties au conflit – et, en fait, la communauté internationale – sont confrontées à une responsabilité immédiate et fondamentale : mettre fin à ces souffrances collectives inhumaines et accroître considérablement l’aide humanitaire à Gaza », a déclaré António Guterres. « Le cauchemar à Gaza est bien plus qu’une crise humanitaire. C'est une crise de l'humanité", a-t-il affirmé.
L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, a déclaré en réponse que Guterres avait une « morale pourrie » pour ne pas avoir constamment appelé le Hamas à se rendre et exigé la libération des au moins 240 otages détenus dans la bande de Gaza. En ne le faisant pas, Guterres « a perdu son sens moral et ne doit pas rester ne serait-ce qu’une minute de plus à son poste », a posté Erdan sur X, anciennement Twitter. « Tout représentant de l’ONU qui fait une fausse comparaison morale entre une organisation terroriste brutale qui commet des crimes de guerre et une démocratie respectueuse des lois prouve qu’il a une moralité pourrie et devrait immédiatement démissionner de son poste », a déclaré Erdan.
Gabriel Attal
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