La Maison Blanche a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait accepté d’autoriser le « flux continu » d’aide internationale vers Gaza depuis l’Égypte lors d’un appel téléphonique dimanche avec le président américain Joe Biden. Il n'y a pas eu de confirmation immédiate de la part d'Israël, mais le bureau de Netanyahu a déclaré la semaine dernière que son cabinet de guerre avait accepté d'autoriser l'aide humanitaire à entrer à Gaza via l'Égypte. Vingt camions d'aide sont entrés samedi et une quinzaine de plus dimanche, comme l'avait confirmé le ministère israélien de la Défense.
La Maison Blanche a déclaré que Biden avait également « exprimé son appréciation pour le soutien d'Israël pour aider à faciliter la libération » de deux otages américains qui ont été libérés vendredi, et a discuté des efforts en cours pour libérer les otages restants, lors de l'appel avec Netanyahou. Cette annonce a été critiquée par le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, membre d'extrême droite du cabinet de sécurité. « Tout accord d'aide continue à Gaza qui n'inclut pas la libération de tous nos otages n'est qu'une continuation du concept qui nous a conduit là où nous en sommes actuellement », a écrit Ben Gvir sur X. « [Aide] humanitaire uniquement en échange de la libération de tous les otages », a-t-il ajouté.
Outre sa conversation avec Biden, Netanyahu a eu des appels téléphoniques dimanche avec le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Macron et Rutte devraient se rendre en Israël mardi. Le bureau de Netanyahu a déclaré que dans toutes les conversations, le Premier ministre a souligné qu'Israël était « déterminé à éliminer les capacités militaires et gouvernementales du Hamas », et a également déclaré que « la victoire d'Israël sur le Hamas serait une victoire pour le monde entier ».
Gabriel Attal
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