Ce n’est pas de nouvelles technologies que nous allons parler mais de pailles, de vulgaires pailles !
Et pour cela, il faut en expliquer le contexte. La paille est l’ustensile plastique le plus « nomade » : on se déplace avec elle dans de nombreux endroits y compris les sites les plus protégés. En Israël, les déchets plastiques représentent près de la moitié (41,1%) de la composition en volume des déchets solides – et le pays n’en recycle que 6%.
Ce sont des champs de blé génétiquement modifié capables de résister aux défis du changement climatique – mais elle ne cultive pas ces céréales à des fins alimentaires. La société peut donc déterminer avec précision le diamètre de la paille de blé qui y est produite. L’un des savoir-faire de l’entreprise agricole consiste à rendre les tiges plus épaisses, plus solides et plus larges que la récolte moyenne de blé. Les pailles à produire auront un diamètre de six à 11 millimètres.
Absolument ce sont des « pailles sur pied » que Blue Huna fait pousser. Au moment de la récolte, des pièces de machines agricoles coupent normalement les récoltes et les battent pour secouer les grains des tiges indésirables, qui sont rejetées par l'arrière de la moissonneuse.
En effet, c’est toujours la même entreprise qui passe à celui de fabricant de pailles en usage local mais aussi en exportation.
Sans parler des coûts induits par le transport, la fabrication revient à couper les tiges à une certaine longueur et à les emballer par paquet, n’est pas du tout onéreuse ! Quant au recyclage, il n’y a pas plus naturel, puisque les pailles sont biodégradables.
Jean-François Strouf
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