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Enquête contre deux militaires français aux sympathies néonazies à Belfort

France.

Enquête contre deux militaires français aux sympathies néonazies à Belfort
Militaires français - DR

Ce sont deux jeunes soldats du 35e régiment d'infanterie de Belfort qui font l'objet d'une enquête pour avoir affiché ouvertement en ligne une idéologie néonazie, selon le ministère des Armées. C’est une information du média en ligne StreetPress qui a donc été confirmée. «À la lumière des éléments notamment révélés par l'article» de StreetPress, une enquête est en cours, a indiqué la Délégation à l'information et à la communication de la défense (Dicod) du ministère des Armées. Ces deux militaires, très jeunes, en service, n'étaient pas connus pour des faits de cette nature. Et le commandement n'avait pas constaté ce positionnement depuis qu’ils s’étaient engagés.

«Toutes les idéologies néfastes, nauséabondes, révisionnistes, extrémistes, sont proscrites» rappelle  la Dicod 

L’armée préfère  évoquer une dérive individuelle et surement pas un réservoir propice à l’éclosion de ces idéologies . Les deux soldats mis en cause ont été reçus mercredi après-midi par le lieutenant-colonel Mathieu Pochard, qui assure la suppléance du commandement du 35e régiment d'infanterie, pendant que l'actuel chef de corps commande le bataillon international de l'Otan, en Roumanie.

« Ces idéologies sont inacceptables », a souligné l'officier. Celui-ci invite toutefois à la prudence : « On prendra le temps de l'enquête  afin de démêler le vrai du faux, pondérer ce qui doit l'être. Et sanctionner durement ce qui doit l'être aussi. »

Au début de la formation de militaires, des cours de  sensibilisations aux réseaux sociaux( qui regorgent de propagande conspirationniste) sont administrées aux recrues. Mais «ils n'en prennent pas la mesure», a regretté le lieutenant-colonel Pochard. L'étape suivante sera le déclenchement éventuel d'une enquête de commandement. Les sanctions, si les faits sont avérés, peuvent conduire à un blâme ministériel, voire à une rupture du contrat de travail.

Michel Zerbib

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