La santé de Mahmoud Abbas se détériore selon un journal libanais

L'état de santé du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est détérioré à un point tel qu'il pourrait ne plus être en mesure d'exercer ses fonctions, selon un rapport publié samedi. Le journal libanais Al Akhbar a rapporté que : selon des sources du Fatah, en raison de l'état de santé d'Abbas, les médecins sont venus au palais présidentiel pour effectuer des examens au lieu de l'hôpital, après avoir reçu l'offre de Pékin d'arbitrer les négociations avec Israël, le président de l'Autorité palestinienne a prévu se rendre en Chine cette semaine. Un haut responsable du Fatah a également déclaré que les dirigeants du Comité central avaient commencé à planifier la succession de Mahmoud Abbas après avoir vérifié les rapports médicaux sur l'état de santé d'Abbas, âgé de 88 ans, qui en est actuellement à sa 19e année de mandat, dans un mandat initialement prévu. pour ne durer que quatre ans, Abbas a résisté à la tenue d'élections et n'a pas nommé de successeur pendant près de deux décennies. Selon le rapport sur le Fatah, certains responsables de Judée-Samarie sont enclins à soutenir Marwan Barghouti en remplacement d'Abbas. Barghouti est un militant de longue date du Fatah qui a été reconnu coupable et emprisonné pour meurtre par un tribunal israélien. La direction du Comité central, cependant, rejette cette stratégie. Ils pensent qu'Israël ne laissera pas la libération de Barghouti et que d'autres candidats méritent mieux ce poste, a rapporté Al Akhbar. Selon les sources, Majid Faraj, le chef du service de renseignement général palestinien, est favorisé par le Fatah pour succéder à Abbas. Faraj partage la même idéologie que la direction actuelle, qui s'oppose sans équivoque à la résistance violente. En réponse, les responsables israéliens s'inquiètent de la possibilité d'un effondrement de l'Autorité palestinienne en cas de décès d'Abbas, ce qui pourrait provoquer des troubles en Cisjordanie et ouvrir la porte à la prise du pouvoir par le Hamas. Gabriel Attal