Le premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, Gustavo Petro, a été vivement réprimandé par l’Etat hébreu il y a quelques années pour avoir accusé Tsahal de "massacre" de Gazaouis mais aussi d’avoir comparé l’Etat d’Israël à des Nazis. Après la victoire de Gustavo Petro à la présidentielle en Colombie, les relations entre l’Etat sud-américain et Israël pourraient connaitre quelques frictions. L’ex rebelle de gauche a comparé à de multiples reprises le traitement des Palestiniens à la "discrimination" subie par les Juifs pendant la Shoah.
En 2019, Gustavo Petro a tweeté le message suivant :« L'État d'Israël est une chose et la religion juive en est une autre…L'État d'Israël discrimine les Palestiniens comme les nazis ont discriminé les Juifs. »
Gustavo Petro n’en est pas à son premier coup d’essai. Il y a cinq ans, le nouveau président s’était opposé à la décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et avait accusé Tsahal d'avoir perpétré un "massacre" contre les Gazaouis lors de violentes manifestations à la frontière contre le déménagement de l'ambassade américaine en mai 2018.
Fraichement élu, Petro a déclaré qu'il était disposé à reprendre les relations diplomatiques avec le Venezuela, pays allié de l'Iran et ennemi d’Israël. De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a félicité Gustav Petro pour sa victoire sur Twitter : « Nous félicitons le peuple colombien et le président élu Petro Gustavo pour une élection démocratique réussie et nous nous réjouissons de renforcer davantage les relations entre Israël et la Colombie et entre nos deux peuples. »
Raphaël Uzan
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