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Café maison, chronique de Jean-François Strouf

Israël.

Café maison, chronique de Jean-François Strouf
(Crédit : DR)
La story d’aujourd’hui va faire rêver les amateurs de café ! Avant d’arriver dans vos mains, le café a subi toutes sortes de transformations, parcouru des kilomètres. Nous allons vous parler aujourd’hui d’un café vert, vert comme il l’est avant son mûrissement sur le caféier. Mais surtout parce que le processus développé par la start-up israélienne Ansā est positif pour l’environnement ! Les machines à café utilisent normalement des grains qui ont déjà été torréfiés, ce qui implique un processus de chauffage gourmand en ressources ainsi que l'expédition de grains d'un endroit à un autre sur de longues distances. La start-up israélienne Ansā a développé une méthode unique qui permet aux buveurs de café de torréfier leurs propres grains verts à la maison, sans suremballages inutiles et non durables et sans la pollution résultant de leur chauffage. Il faut donc maintenant aborder le processus technologique qui est très différent. La technologie de torréfaction en attente de brevet d'Ansā utilise une méthode innovante basée sur le chauffage diélectrique pour activer les grains en appliquant de l'énergie pour rôtir à la perfection du cœur à la coque. Le processus de torréfaction est régi par l'IA qui remplace l'opérateur humain par un système entièrement autonome qui produit une torréfaction homogène et cohérente, à chaque fois. Grâce à cette nouvelle approche, la torréfaction peut avoir lieu à la demande, au point de consommation, sans aucune infrastructure en place car il n'y a pas de sous-produits, tels que la chaleur ambiante, le bruit ou la fumée. Leur machine s’appelle Barista E23. C’est un micro-torréfacteur qui n’est pas bruyant, ne dégage aucune fumée. Le café peut être confectionné le plus près possible de son lieu de consommation, sans gêner le consommateur par des bruits, des fumées, des odeurs autres que celle du café. S’agissant d’un café directement venu du caféier. Il est transporté du lieu de production au lieu de consommation. L’état dans lequel il circule ne requiert pas de suremballage ou des conditions compliquées de transport ou de stockage. Ansā utilise des emballages respectueux de l'environnement et, comme ils n'ont pas encore été torréfiés, les grains ont une durée de conservation plus longue. Le consommateur peut déguster un café frais et non un produit de conserve ! Il n’y a pas de grands projets sans parler des humains qui le portent et inventent les machines : Yuval Weisglass, Jonathan et Matan Scharf et bien entourés avec des professionnels venus de chez Strauss, Starbuck, Nespresso, etc. Je comprends très bien les motivations qui président au choix des créateurs de Ansa. Cela doit toujours être un équilibre entre ce qui est faisable et idéale, ce qui m’amène personnellement à fabriquer mes propres capsules de café. C’est plus facile que de se promener avec un paquet de café moulu ou un moulin café. Jean-François Strouf

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