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Procès de l’attentat de Nice : retour sur une semaine de témoignages terribles et poignants

France.

Du mardi 27 au vendredi 30 septembre, une quarantaine de parties civiles ont témoigné devant la cour. Des familles endeuillées, des victimes psychologiques, des primo-intervenants. Retour sur la quatrième semaine d'audience du procès de l'attentat de Nice du 14 juillet 2016. Pour la deuxième semaine consécutive, les parties civiles ont défilé à la barre devant la cour d'assises au Palais de justice de Paris. Tous les récits commencent de la manière : une belle soirée festive qui devient une abominable scène d’hommes, de femmes et d’enfants écrasés, réduits en morceaux. Mais chaque histoire est unique et souvent extraordinaire de force et d’émotion. Et de douleur infinie aussi. Chaque personne essaye de faire face comme il peut à la douleur depuis le 14 juillet 2016. Cette souffrance indescriptible (personne ne peut comprendre vraiment, on dit beaucoup de témoins) s’est traduite en chagrin inconsolable, mais aussi en colère et beaucoup en dépression...

Mardi 27 septembre : le témoignage bouleversant d'Audrey Borla qui a perdu sa sœur jumelle Laura à 13 ans

Le soir du 14 juillet 2016, Audrey Borla a perdu sa sœur jumelle dans l'attentat sur la Promenade des Anglais à Nice. Six ans plus tard, la douleur d'avoir perdu "la moitié" de sa vie est toujours aussi intense. Ce mardi 27 septembre, elle a confié sa peine et sa colère à la Cour d'assises spéciale à Paris. Barrière de la langue, manque d'aide... Le calvaire des victimes internationales Ce mardi 27 septembre aussi, plusieurs victimes internationales ont témoigné devant la cour d'assises spéciale chargée du procès de l'attentat de Nice. La barrière de la langue, les difficultés à participer au procès, le manque de soutien pour les victimes étrangères... Une famille australienne a raconté les épreuves qu'elle a traversées après l'attentat. Mercredi 28 septembre : "Le bonheur d'une famille a éclaté ce jour du 14 juillet". Caroline Villani et sa belle-sœur Olfa Villani ont témoigné devant la cour au procès de l'attentat de Nice. Le soir du 14 juillet 2016, ils étaient sept membres de la famille sur la Promenade des Anglais. De leur groupe, seules trois personnes ont survécu. Jeudi 29 septembre : Anne et Philippe Murris rendent hommage à leur fille Camille : "une aventurière toujours souriante". Redonner vie aux victimes. C'est à ça aussi que peut servir un témoignage devant la cour d'assises spéciale au procès de l'attentat de Nice qui a causé la mort de 86 personnes le 14 juillet 2016. Les parents de Camille, décédée ce soir-là à 27 ans, ont choisi cette voie pour leur témoignage. Vendredi 30 septembre : "Elle ne repose pas en paix", la colère des parents d'une victime dont les organes ont été prélevés. Les parents d'Amie, victime de l'attentat de Nice le 14 juillet 2016 à 12 ans, ont témoigné devant la cour d'assises spéciale. Ils ont parlé de la colère qu'ils ressentent depuis la mort de leur fille, une colère qui n'a cessé de grandir en apprenant comment son corps avait été traité par la médecine légale. Un témoignage de sa mère Anne Gouvès qui a bouleversé la Cour. Michel Zerbib, envoyé spécial de Radio J dans le procès de l'attentat de Nice

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