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Chili : le président Gabriel Boric fini par accepter les lettres de créances de l'ambassadeur d'Israël

Israël.

Il y a deux semaines, Gil Artzieli avait carrément été éconduit. A ce moment-là le gouvernement chilien s'était justifié en invoquant la mort d'un palestinien en Judée-Samarie. Au cours de sa campagne électoral, Gabriel Boric, marqué très à gauche a réclamé aux juifs chiliens de fustiger la politique israélienne. Il a aussi appeler au boycott des produits israéliens venant d'implantation. Autre signe inquiétant, lorsqu'en 2019, la communauté juive chilienne lui avait envoyé un pot de miel pour Roch Hachana, Boric leur avait répondu sur twitter : « La communauté juive du Chili m’envoie un pot de miel pour le nouvel an juif, réaffirmant son engagement pour ‘une société plus inclusive, solidaire et respectueuse’. J’apprécie le geste, mais ils auraient pu demander à Israël de restituer les territoires palestiniens occupés illégalement ». Les Juifs chiliens que le journal israélien Haaretz a interrogé sur place dénoncent les propos du président qui assimile Israël à un état d'apartheid génocidaire. 18 000 juifs vivent au Chili. Ils ont quand même en majorité préféré voté en sa faveur, car face à lui, Gabriel Boric avait un candidat d'extrême-droite nostalgique de la dictature de Pinochet. Selon certains des 18 000 Juifs du Chili, un fort discours anti-israélien émane de la gauche, qui soutient la communauté palestinienne du pays. Forte de 350 000 personnes, c’est la plus importante en dehors du Moyen-Orient. Il reste à voir comment l’arrivée au pouvoir de Boric affectera la communauté juive du Chili et ses relations avec Israël. ES

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