La Radio Juive
La vice-présidente argentine victime d’une tentative d’assassinat

(Crédit : capture d'écran vidéo)
Un homme a été arrêté jeudi soir après avoir pointé une arme de poing à bout portant sur la puissante vice-présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner, et le président Alberto Fernández a déclaré que la tentative d’assassinat avait échoué parce que l’arme n’avait pas tiré. « Un homme a pointé une arme à feu sur sa tête et a appuyé sur la gâchette », a déclaré le président lors d’une émission nationale. Il l’a appelé « l’incident le plus grave depuis que nous avons récupéré la démocratie » en 1983 et a exhorté les dirigeants politiques et la société dans son ensemble à rejeter l’incident.
L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée par les autorités, a été arrêté quelques secondes après l’incident. Le président a déclaré que l’arme à feu avait cinq balles « et n’a pas tiré même si la détente a été appuyée ». Rien n’indique que le vice-président ait subi un quelconque préjudice. Ses allées et venues étaient inconnues.
« Une personne identifiée par ses proches qui avaient une arme à feu a été détenue par le personnel de sécurité (du vice-président) », a déclaré le ministre de la Sécurité Aníbal Fernández à la chaîne d’information locale C5N. Le ministre a dit qu’il voulait être prudent en fournissant des détails jusqu’à ce que l’enquête en apprenne davantage. Une vidéo non vérifiée publiée sur les réseaux sociaux montre que le pistolet a presque touché le visage de Kirchner.
Assasination attempt on Argentina’s vicepresident Cristina Kirchner, gun fails to fire. Assailant, 35-year-old Brazilian, has been arrested.pic.twitter.com/0UWlNL6DBI
— Uki Goñi (@ukigoni) September 2, 2022
Lorsque la haine et la violence s’imposent sur le débat des idées, les sociétés sont détruites et génèrent des situations comme celle que l’on voit aujourd’hui : une tentative d’assassinat », a déclaré le ministre de l’Economie Sergio Massa. Les ministres du gouvernement du président Alberto Fernández ont publié un communiqué de presse déclarant qu’ils « condamnaient énergiquement la tentative d’homicide » du vice-président. « Ce qui s’est passé ce soir est d’une extrême gravité et menace la démocratie, les institutions et l’État de droit », lit-on dans le communiqué.
Gabriel Attal
LE 02-09-22 - 10:31