La Radio Juive

La vice-présidente argentine victime d’une tentative d’assassinat

(Crédit : capture d'écran vidéo)

Un homme a été arrêté jeudi soir après avoir pointé une arme de poing à bout portant sur la puissante vice-présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner, et le président Alberto Fernández a déclaré que la tentative d’assassinat avait échoué parce que l’arme n’avait pas tiré. « Un homme a pointé une arme à feu sur sa tête et a appuyé sur la gâchette », a déclaré le président lors d’une émission nationale. Il l’a appelé « l’incident le plus grave depuis que nous avons récupéré la démocratie » en 1983 et a exhorté les dirigeants politiques et la société dans son ensemble à rejeter l’incident.

L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée par les autorités, a été arrêté quelques secondes après l’incident. Le président a déclaré que l’arme à feu avait cinq balles « et n’a pas tiré même si la détente a été appuyée ». Rien n’indique que le vice-président ait subi un quelconque préjudice. Ses allées et venues étaient inconnues.

« Une personne identifiée par ses proches qui avaient une arme à feu a été détenue par le personnel de sécurité (du vice-président) », a déclaré le ministre de la Sécurité Aníbal Fernández à la chaîne d’information locale C5N. Le ministre a dit qu’il voulait être prudent en fournissant des détails jusqu’à ce que l’enquête en apprenne davantage. Une vidéo non vérifiée publiée sur les réseaux sociaux montre que le pistolet a presque touché le visage de Kirchner.

Lorsque la haine et la violence s’imposent sur le débat des idées, les sociétés sont détruites et génèrent des situations comme celle que l’on voit aujourd’hui : une tentative d’assassinat », a déclaré le ministre de l’Economie Sergio Massa. Les ministres du gouvernement du président Alberto Fernández ont publié un communiqué de presse déclarant qu’ils « condamnaient énergiquement la tentative d’homicide » du vice-président. « Ce qui s’est passé ce soir est d’une extrême gravité et menace la démocratie, les institutions et l’État de droit », lit-on dans le communiqué.

Gabriel Attal

LE 02-09-22 - 10:31