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En finir avec l’éducation à la haine et le terrorisme palestinien, la chronique d'Arié Bensemhoun

Israël.

En finir avec l’éducation à la haine et le terrorisme palestinien, la chronique d'Arié Bensemhoun
(Crédit : DR)

Alors qu'Israël a une nouvelle fois été frappé par un attentat jeudi 5 mai à Elad - le 6ème depuis le 22 mars-, où trois personnes ont été tuées et 4 autres blessées, l’urgence de renforcer le dispositif sécuritaire est plus prégnante que jamais.

Si le Hamas n'a pas revendiqué la plupart des attaques qui ont fait 19 morts en Israël et en « Cisjordanie », Yahia Sinwar a appelé à plusieurs reprises les Palestiniens à attaquer des Israéliens. Le ministre de la Défense Benny Gantz a déclaré samedi que la décision de prendre pour cible le chef du Hamas dans la bande de Gaza, en représailles aux récentes attaques terroristes, ne devrait pas impliquer des considérations politiques, alors que cette possibilité rencontre un écho de plus en plus important dans le pays. 

J’ai comme dans l’idée qu’il ne perd rien pour attendre, car lui et quelques autres qui sont parmi les plus virulents et les plus acharnés dans la détestation d’Israël sont des cibles légitimes. 

En dépit de la résilience de la population israélienne et d’une certaine accoutumance à une montée des tensions à l’occasion du ramadan, cette recrudescence d’attentats a surpris pour plusieurs raisons. 

Premièrement, l’origine des terroristes. La plupart d’entre eux étaient des citoyens arabes israéliens et les services de sécurité ne les soupçonnaient pas vraiment d’être capables de commettre des attentats. 

Deuxièmement, l’appartenance de certains des auteurs d’attentats à l’État islamique a aussi étonné. 

Le gouvernement israélien et les services de sécurité voulaient croire qu’en améliorant la situation économique en « Cisjordanie » et à Gaza, ils parviendraient à une certaine accalmie, du moins pendant la période des fêtes. Ainsi, accorder des fonds et des investissements au sein de la minorité arabe était perçu comme un moyen d’apaisement et d’intégration dans la société israélienne. Pas si simple !

Cependant, l’Autorité palestinienne, le Hamas et certains dirigeants arabes pragmatiques à l’intérieur d’Israël acceptent aisément les généreuses aides financières, tout en multipliant les appels à la haine et au meurtre. L’Autorité palestinienne et le Hamas continuent partout d’attiser la terreur et d’éduquer dès le plus jeune âge à la détestation des Juifs tandis que de nombreux Arabes israéliens se considérant comme des Palestiniens, aspirent à une lutte sans relâche contre Israël toujours voué à disparaitre.

Mahmoud Abbas est le principal responsable de cette situation et de l’incitation, notamment par son insistance à payer des salaires aux terroristes emprisonnés et des allocations mensuelles aux familles des terroristes tués. S’il avait hésité à condamner les attentats de Beer Sheva et Bnei Brak, ce n’est qu’après de fortes pressions israéliennes et américaines qu’il ne les a finalement pas cautionnés. En revanche, le mouvement Fatah, qu’il dirige, et sa branche terroriste, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, ont applaudi et salué les auteurs.

74 ans après l’indépendance d’Israël, le Hamas, ne cache pas son intention de détruire « l’ennemi sioniste ». Ses chefs menacent régulièrement de tirer des roquettes sur Israël en cas de violation des « lignes rouges » et de la soi disant profanation de la mosquée Al-Aqsa située sur le mont du Temple.  

Le gouvernement israélien ne peut admettre un chantage permanent de la part des terroristes ni qu’un parti arabe, pourtant membre de la coalition, ne prenne parti pour les émeutiers et cautionne la violence contre les forces de l’ordre et les civiles.

Le 14 mai prochain, date anniversaire de la renaissance de l’Etat d’Israël, la « nakba » la catastrophe, sera commémorée par les Palestiniens et nul doute que la tension sera à son comble. 

Pour faire face à la menace qui pèse sur lui, Israël doit aussi pouvoir compter sur l ‘Europe dont le rôle n’est pas à négliger dans la résolution des tensions. Les Etats de l’UE doivent davantage s’engager dans la lutte contre la corruption palestinienne, le financement du terrorisme et l’incitation à la haine. Ils doivent exiger plus de transparence et condamner les ONG qui, sous couvert d’humanitarisme, accusent l’état Juifs d’être coupable du crime d’apartheid et appellent au boycott et à la destruction d’Israël. 

C’est dans cette perspective qu’ELNET s’engagera dans les semaines qui viennent auprès des parlementaires, dans cette période électorale, pour leur faire mieux comprendre la réalité et la complexité qui prévaut sur le terrain et qui n’est pas sans nous rappeler que nous sommes, en France et en Europe, confrontés aux mèmes ennemis islamistes et terroristes. 

Arié Bensemhoun

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