En ce moment Écouter la radio

Bédouins du Neguev et hightech israélien. Des startups, incubateurs… La chronique de Daniel Rouach

Israël.

Bédouins du Neguev et hightech israélien. Des startups, incubateurs… La chronique de Daniel Rouach
(Crédit : DR)

Les Bédouins du Neguev et le hightech israélien. Le contexte : des manifestations ont éclaté dans le Néguev. Les Bédouins se révoltent. Les manifestations ont été émaillées d’incidents violents et d’affrontements avec la police donnant lieu à plusieurs arrestations et à des personnes blessées. La situation économique des bédouins est assez précaire et les manifestations sont souvent le fruit d’une misère ambiante de la Communauté Bédouine.

De 11.000 personnes en 1948, originaires de différentes contrées du Moyen-Orient, la population bédouine du le Néguev atteint aujourd’hui 270.000 personnes environ.

Notre chronique portera sur deux questions : Des lueurs d’espoir sont-ils envisageables pour les Bédouins grâce au hightech israélien, force de frappe du futur? Trouve t-on des success story dans le hightech Bédouin?

BEDOUINS. En juin 2021, une étude menée sur les Bédouins par la Fondation Edmond de Rothschild Fondation a donné des lignes conductrices pour intégrer les jeunes bédouins.

En Israël, le gouvernement tente de sédentariser le Bédouins dans le Néguev et en Galilée, Les Bédouins servent dans l’armée israélienne sur la base du volontariat, souvent en tant que gardes-frontières ou dans d’autres unités, à la différence des autres Arabes israéliens qui, le plus souvent (sauf les Druzes), n’effectuent pas le service militaire. Malgré cela, les Bédouins restent peu intégrés à la société israélienne et ont beaucoup de mal à y être acceptés pleinement.

NEGUEV/ ISRAËL. SADELTECH.

Ibrahim Sana, 36 ans, vient d’une famille de Bédouins du Neguev. Il a obtenu un Master du Technion de Haïfa et un autre de l’Université Ben Gourion. Sana a travaillé dix ans pour Deutsche Telekom et Cisco. Et récemment il décidé d’aider les Bédouins du Neguev à sortir de leur sous-développement.

Sana a lancé « Sadel Tech » la première startup hightech des Bédouins d’Israël. “SadelTech » a recruté 15 employés Bédouins, dont 3 femmes. Il est basé à Omer (Beersheva), une petite ville très proche des villages Bédouins.

UNIVERSITE.

L’Université Ben Gourion fait son maximum pour intégrer des jeunes Bédouins. Plusieurs initiatives du Gouvernement israélien associées à l’Université tentent de faire changer les choses. Plus de 100 Bédouins sortent de l’Université tous les ans. Mais ils ont de grandes difficultés pour trouver des jobs dans le hightech. Ceux qui sont actifs dans le hightech sont employés dans le développement d’applications de téléphones cellulaires. Ils sont actifs également dans le développement d’applications web et de software.

SIRAJ. UNE STARTUP BEDOUINE.

Siraj Technologies a été créée par des Bédouins. La startup a été lancée par Othman Alshekh qui est diplômé de l’Université Tel-Aviv et est spécialisée dans l’intelligence artificielle.

Siraj travaille pour Netafim et Israeli CL Group Ltd. La grande partie des employés vivent dans les communautés de Bédouins. La firme est implantée au « Gav-Yam Negev Park », un centre de high tech du Sud du Neguev (25 employés).

L’Israel Innovation Authority a soutenu financièrement cette startup. Le milliardaire israélien Zohar Zisapel est également un acteur clé financier et conseil de cette startup.

AUTRE INITIATIVE. Le Tech accelerator « Startup Negev »(1) pousse à l’eentrepreneurship dans le Neguev. L’accélérateur de startups a été lancé par « Mata Advanced Technology Center » dans le Negev.

Daniel Rouach

431-rouach-170122-1

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

Inscrivez vous à la newsletter
La météo locale
Chabbat Pessa'h - 22/23/24 Avril
Chabbat Pessa'h Hol Hamoed - 26/27 Avril
Bédouins du Neguev et hightech israélien. Des startups, incubateurs… La chronique de Daniel Rouach