Les ballonnements et autres flatulences constituent une plainte fréquente de consultation et que nous disposons avec ce produit d’un traitement naturel très efficace.
Le tube digestif contient en permanence des gaz qui proviennent de 3 sources : - L’air dégluti ; - L’air apporté par l’alimentation ; - L’air produit par les fermentations coliques de nos chères bactéries. L’intestin se contracte après les repas pour pousser cet air vers la sortie, ce qui provoque d’ailleurs des borborygmes physiologiques et parfois incommodants. Ces gaz peuvent être responsables de douleurs ou de ballonnements et d’une augmentation plus ou moins abondante des flatulences (= pets émis par l’anus).
Un ordre de grandeur seulement puisque l’émission des gaz est en grande partie fonction de l’alimentation. Elle est comprise chez le sujet normal, entre 200 ml et 2 litres par jour, la moyenne se situant autour de 600 ml. Cette production d’air génère 10-12 passages obligés par l’anus, se traduisant par des vents plus ou moins odorants et bruyants.
Bien sûr, les aliments peu « gazogènes » sont à privilégier : - L’asperge, l’avocat, la laitue, l’œuf, le poisson, le riz blanc… ; - D’autres moyennement gazogènes sont à limiter : les agrumes, le brocoli, le pain de mie, les pâtes, la pomme de terre ; - D’autres enfin sont à éviter : l’abricot, l’ail++, la banane, le beignet, le chou++, le chewing-gum, la fève, le haricot, l’oignon++, et bien sûr les boissons gazeuses, a fortiori bues à la paille... Et attention à la consommation excessive d’aliments riches en air comme une crème glacée ou une chantilly, un bon croissant, une meringue.…
À partir de la combustion d’une grande variété de bois tendres de buis, de pin, de peuplier, de saule, de tilleul ou à partir de coques de noix de coco ou de tourbe. Ce bois est calciné à 700-800°, à l’abri de l’air, puis traité à la vapeur d’eau pour activer son action détoxifiante (alcaloïdes, gaz, médicaments, métaux lourds, poisons divers, toxines). Ce procédé permet de créer de très nombreux orifices microscopiques qui accroissent fortement la surface de contact de ce charbon et réduisent ainsi la quantité de gaz circulant, en adsorbant autour de 100 fois leur volume.
Il est préconisé pour lutter contre la mauvaise haleine, l’aérophagie, les ballonnements, les flatulences et la diarrhée puisqu’il inhibe également les toxines sécrétées par les bactéries, responsables des gastro-entérites.
En 2012, les autorités de santé européennes, après examen des données scientifiques, ont estimé que les produits, contenant au moins 1g de charbon végétal activé, pouvaient prétendre réduire les ballonnements et les flatulences après les repas, à condition d’en ingérer 1 dose 30 minutes avant le repas et une autre juste après. Mais notre charbon ne peut affirmer favoriser les digestions difficiles ou réduire l’inconfort digestif.
Il a deux petits inconvénients et un plus gros : - Il provoque une coloration noirâtre des selles ; - Il est responsable de constipation ; - Mais surtout il interfère avec de nombreux médicaments (pilule contraceptive, tranquillisants, antibiotiques) qui doivent donc être administrés à 2 heures de distance.
Des précautions d'utilisation: il peut être utilisé sur de courtes périodes chez la femme enceinte ou allaitante, les enfants, les personnes âgées. Sa poursuite justifie d’un avis médical.
Il existe sous forme de poudre, de granulés (forme la plus active), de gélules, de capsules molles (comme le charbon de Belloc) qu’on prend 3-4 fois par jour, en fonction des troubles intestinaux. Il est parfois associé à la levure de bière qui reconstitue et renforce le microbiote.
Nous disposons avec le charbon d’un adsorbant particulièrement puissant et parfaitement toléré contre une symptomatologie peu grave mais parfois très gênante, l’usine à gaz.
Docteur Serge Rafal
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