Pour le KPO, l’un des plus anciens partis communistes au monde, « Le droit d'Israël à exister est inviolable ».
Dans un communiqué, il dénonce la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, « un boycott des produits israéliens – comme exigé par la campagne BDS – rappelle, dans le contexte de l'histoire germano-autrichienne, la dégoûtante propagande « n'achetez pas aux Juifs » Pourtant, l’an dernier, le parti communiste a refusé de voter une résolution contre l'antisémitisme et contre le BDS, mais c’est parce qu'elle "ne tenait pas compte de toute théorie du complot, des antisémites nationaux allemands et de la fraternité".
Mais pour savoir s’il pouvait collaborer dans l’élaboration des lois avec le KPO, le parti populaire lui a envoyé un questionnaire, où il l’interroge sur cette question : « En raison de déclarations différentes, il y avait toujours des irritations répétées entre les représentants du KPÖ et de la communauté juive. Où en êtes-vous par rapport au mouvement BDS ? Quelle est votre position par rapport au droit d'Israël à exister ? »
Le Parti populaire autrichien conservateur a classé le BDS comme antisémite lors d'un vote parlementaire fédéral en 2020.
Il y a eu 415 incidents d'antisémitisme enregistrés en Autriche pour le premier semestre 2021. Une majorité, 244 vient des rangs de l’extrême-droite, 100 de la gauche radicale, et 71 de personnes se réclamant de l’islamisme.
ES
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