L'Organisation de libération de la Palestine a désigné dimanche deux groupes non gouvernementaux israéliens comme entités terroristes en représailles apparentes à une décision similaire prise par Israël envers les Palestiniens, selon le Israel Hayom. La semaine dernière, le ministre de la Défense Benny Gantz a interdit six groupes palestiniens affiliés au Front populaire de libération de la Palestine, les désignant comme des organisations terroristes. Le FPLP est considéré par plusieurs pays comme une entité terroriste, dont Israël, les États-Unis et l'Union européenne. La décision contre les groupes a été critiquée par l'Autorité palestinienne et les organisations internationales des droits de l'homme comme « une escalade majeure de sa répression de plusieurs décennies contre l'activisme politique dans les territoires occupés », et également critiquée par les États-Unis et l'UE.
Les syndicats de travailleurs affiliés à l'OLP ont attribué dimanche une désignation similaire à l'ONG Monitor et aux organisations Regavim basées à Jérusalem, citant leur "collaboration avec le Shin Bet [agence de sécurité] et le gouvernement de l'occupation ".
NGO Monitor est un groupe de surveillance qui analyse et rend compte des résultats de la communauté internationale des ONG d'un point de vue pro-israélien. Regavim est une ONG de droite qui surveille les constructions palestiniennes illégales dans la zone C de Judée-Samarie et a engagé des poursuites judiciaires pour les arrêter.
Une déclaration conjointe des groupes palestiniens a en outre exhorté toutes les institutions internationales et les ONG à rompre les liens avec les deux groupes.
Gabriel Attal
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