Trois mois de prison avec sursis et trois ans d’inégibilité ont été requis par le parquet de Metz contre une femme qui avait brandi une pancarte lors d’une manifestation contre le pass sanitaire le 7 août. Cassandre Frisot, enseignante et ex-membre du Front national, absente mercredi au tribunal correctionnel, est jugée pour "provocation à la haine raciale". Parmi les 13 avocats des parties civiles, certains ont représenté la Licra et le CRIF. La justice a aussi demandé la "destruction des scellés", notamment une pancarte et des drapeaux saisis lors d'une perquisition au domicile de Cassandre Fristot. Elle encourt jusqu'à un an de prison et 45 000 euros d'amende. Le jugement a été mis en délibéré au 20 octobre.
Christophe Dard
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