Un don américain de 500 000 doses de vaccin contre le coronavirus est arrivé ce mardi en Judée-Samarie et à Gaza, alors que les responsables palestiniens s'efforcent d'augmenter l'immunité collective et de contrer une augmentation du nombre de nouveaux cas en exigeant que certains travailleurs reçoivent le vaccin. Les Palestiniens ont commencé à administrer des vaccins en février, mais bien qu'ils aient acheté ou reçu ce que les autorités ont appelé "une abondance de doses", l'immunité a stagné à seulement 35% des Palestiniens éligibles en Judée-Samarie et à environ 11% à Gaza. Avec le don américain de 500 000 doses de Moderna, facilité par le programme mondial de partage de vaccins COVAX, les Palestiniens affirment qu'ils ont maintenant reçu 2,5 millions de doses. La Judée-Samarie bénéficiera de 300 000 doses et Gaza 200 000. Les autorités s'attendent également à recevoir un million de doses du vaccin Pfizer-BioNTech en septembre.
Le Premier ministre Mohammad Shtayyeh, dont l'Autorité palestinienne (AP) a une autonomie limitée en Judée-Samarie, a déclaré lundi que les employés du secteur public non vaccinés seraient mis en congé sans solde, avec effet immédiat. Les dirigeants islamistes de Gaza, le Hamas, exigent que tous les travailleurs et prestataires de services se fassent vacciner d'ici le 1er septembre, a écrit sur Twitter le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, Iyad al-Bozum.
Gabriel Attal
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