Elles ont été promulguées en 1222 et ont conduit à l'expulsion des Juifs. Ils n'ont finalement été réadmis que quatre siècles plus tard.
Avec l’annonce de ses excuses officielles prévue l’an prochain, l'Église d'Angleterre assume la responsabilité de l'antisémitisme chrétien antérieur à sa fondation en 1534.
« Mieux vaut tard que jamais » a commenté Dave Rich de l’antisémitisme dans The Telegraph. Selon cet expert, « le traumatisme de l’époque médiéval reste vivace mais alors que l’antisémitisme est actuellement en résurgence. Le soutien et l’epathie de l’Eglise d’Angleterre sont les bienvenues pour rappeler que la Grande-Bretagne d’aujourd’hui est bien différente. »
Ces dernières années, l'église a pris des mesures pour cultiver la bonne volonté avec les Juifs britanniques ces dernières années.
En 2019, il a publié un document intitulé « La parole infaillible de Dieu » qui soulignait l'importance de la relation judéo-chrétienne et reconnaissait que des siècles d'antisémitisme chrétien en Europe avaient jeté les bases de la Shoah. Le grand rabbin d'Angleterre, Ephraim Mirvis, a reconnu que le document était un pas en avant, mais qu'il n'a pas été à la hauteur car il ne rejetait pas l'histoire de l'église visant à convertir les Juifs.
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