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Enquête sur la mort de Yasser Arafat: la CEDH refuse la requête de la veuve et de la fille

International.

Enquête sur la mort de Yasser Arafat: la CEDH refuse la requête de la veuve et de la fille
(Crédit: Twitter)

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rejeté ce jeudi une affaire intentée par la veuve et la fille de Yasser Arafat, qui ont affirmé que la mort du leader palestinien était le résultat d'un empoisonnement. Suha El Kodwa Arafat et Zahwa El Kodwa Arafat, qui sont des citoyens français, ont déposé leur affaire devant la Cour européenne basée à Strasbourg en 2017 après que les tribunaux français ont rejeté leurs demandes.

Yasser Arafat, ancien président de l'Autorité Palestinienne, est décédé à l'hôpital militaire Percy près de Paris à l'âge de 75 ans en novembre 2004 après avoir développé des douleurs à l'estomac alors qu'il était à son quartier général à Ramallah, en Judée-Samarie. De nombreux Palestiniens accusent Israël d'avoir empoisonné Arafat, une accusation catégoriquement démentie par l'Etat hébreu. Mais en 2012, sa veuve, Suha El Kodwa Arafat, a affirmé que des traces de l'isotope radioactif polonium 210 avaient été trouvées sur ses vêtements, déclenchant un procès français alléguant son meurtre. Après une série d'analyses et d'auditions de témoins, un tribunal de Nanterre, dans l'ouest de Paris, a classé l'affaire, une décision confirmée en appel.

Les avocats de la veuve d'Arafat ont indiqué que l'enquête avait été "fondamentalement biaisée" et ont accusé les juges de clore l'enquête trop rapidement. L'épouse et la fille d'Arafat se sont adressées à la Cour européenne en 2017, expliquant qu'elles s'étaient vu refuser leur droit à un procès équitable, notamment un refus de leur demande d'expertise complémentaire sur sa mort. Dans une décision unanime, trois juges ont déclaré qu'après examen de l'affaire, "à tous les stades de la procédure, les requérants, assistés de leurs avocats, ont pu exercer effectivement leurs droits". "Les juges ne semblaient pas être parvenus à des conclusions arbitraires sur la base des faits dont ils disposaient et leur interprétation des preuves du dossier ou de la loi applicable n'avait pas été déraisonnable", ont-ils précisé.

Gabriel Attal

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