La professeur en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris, Anne-Claude Crémieux, était l'invitée de Steve Nadjar dans le journal de 14h de Radio J ce lundi après-midi. La membre de l'Académie de médecine est revenue sur la campagne de vaccination contre le coronavirus dans le monde. "A ce stade, on va vacciner la population pour laquelle le bénéfice est le plus important, c'est-à-dire les personnes dont on sait que si elles s'infectent ont un risque élevé de forme grave et de mortalité. C'est d'ailleurs pour ça que les autorités sanitaires ont des recommandations qui sont les mêmes et très fermes et pour lesquelles on peut vraiment encourager les gens (à se faire vacciner). Ce qu'on appelle la balance bénéfices-risques est extrêmement élevée, ça veut dire que le bénéfice de se faire vacciner pour ces populations est largement supérieur à un éventuel risque sévère qui se dépisterait de toute façon très rare. Lorsqu'on arrivera à la décision de vacciner plus largement dans la population c'est également intéressant de voir qu'on aura un certain recul et qu'on pourra revoir cette balance bénéfices-risques en fonction de ce que l'on saura du vaccin et de l'épidémie", a déclaré la professeur Anne-Claude Crémieux.
Gabriel Attal
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