La saleté des bus israéliens serait à l’origine de plusieurs contaminations ces dernières semaines. Si le ministère des Transports israélien avait ordonné la désinfection des bus, il n’a pas réussi à appliquer les ordonnances de santé publique. Le ministère a préféré transférer la responsabilité au ministère de la Santé. Ces deux dernières semaines, 1 032 incidents d’exposition à un porteur de coronavirus ont été confirmé dans les transports publics. Le dernier incident s’est produit à Tel Aviv lundi, sur la ligne 18, bus exploité par les transports publics Dan. Le même jour, des expositions à des porteurs de virus confirmés ont été signalées à Bnei Brak à Tel Aviv et à Hadera.
Benjamin Netanyahu avait annoncé au tout début de l’épidémie en mars que tous les véhicules de transport public devaient être désinfectés régulièrement, le ministère des Transports donnant peu après une série de recommandations aux différents opérateurs des transports publics. Les directives comprenaient la désinfection des surfaces, des poignées, des boutons et des interrupteurs après chaque trajet en autobus. Mais les sociétés de transport ont admis qu’elles n’ont pas les ressources nécessaires pour les assainir après chaque trajet.
Selon un des chauffeurs, la compagnie Dan avait l’habitude de nettoyer chaque autobus pendant la pause déjeuner du conducteur, mais pour le moment, "pour des raisons économiques, presque tous les nettoyeurs ont été retirés des gares routières. Le niveau de propreté, tant des bus que des terminaux, est médiocre."
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