Un tribunal chypriote a reconnu lundi une Britannique coupable d’avoir porté de fausses accusations contre des Israéliens dans une affaire de viol présumé. Elle avait accusé douze Israéliens de viol collectif, dans un hôtel à Aiya Napa, en juillet dernier, et avait été libérée sous caution en août. La jeune femme de 19 ans avait plaidé non coupable pour accusation de méfait public. Le tribunal chypriote a affirmé que la Britannique était un témoin "peu fiable" et qu'elle avait menti au sujet du viol, le faisant par vengeance pour avoir été filmée par les jeunes Israéliens lors d'un rapport sexuel.
Alors qu'elle accusait les Israéliens de viol collectif, la jeune femme avait également affirmé être allée dans la chambre d'hôtel de bon gré avec l'un d'eux avant que les onze autres ne les rejoignent et la violent. Trois Israéliens ont reconnu avoir eu des rapports sexuels avec la jeune fille mais ont affirmé que cela avait été fait avec son consentement. Les neuf autres ont nié avoir eu des contacts physiques avec elle.
Cinq Israéliens ont été libérés rapidement, avant que la police n'en libèrent sept autres une semaine plus tard, après avoir visionné des images de la scène et effectué des tests ADN. La Britannique risque jusqu'à un an de prison et 1 000 euros d'amende pour fausse accusation. Le verdict du tribunal est prévu pour le 7 janvier 2020.
Gabriel Attal
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